Mardi 11 novembre à la Haute-Ecole Léonard de Vinci à Louvain-la-Neuve
Programme provisoire en voie de finalisation et de reconnaissance IFPC
9h00 : accueil à la Haute-Ecole Léonard de Vinci à Louvain-la-Neuve
9h30 : lancement de la journée par Anne Barthélemi, présidente de la FEGEPRO
10h00 : tables rondes par niveau
11h00 : conférence de Marie Dougnac (créatrice de la chaîne YouTube Archipel)
L’urbanisme dans les Barbapapa, les frontières dans les films de zombie… Sur sa chaîne YouTube Archipel, Marie Dougnac dépoussière la géographie, qui est d’abord un formidable outil pour comprendre le monde et en décrypter les dynamiques. Mais comment vulgariser sans simplifier ? Quelle place donner à la géographie dans le débat public et la salle de classe ? Où trouver des sources fiables, et comment lier vulgarisation et enseignement ? Elle retrace ici sa démarche, cartes et vidéos à l’appui.
Plan de la conférence: 1. Repenser la géographie 2. Les enjeux de la vulgarisation 3. Vulgariser et enseigner, même défi ?
12h00 : repas
13h00 : speed sharing de présentation d’outils de la FEGEPRO pour l’enseignement de la géographie
Public concerné : 6GT-TT.
Durée de la séquence : 4 X 50’.
Contextualisation
Depuis la seconde moitié du 20è siècle, l’espace est devenu un enjeu stratégique de premier plan. Longtemps réservé à quelques grandes puissances dans le contexte de la Guerre froide, son accès s’est progressivement élargi avec l’émergence de nouveaux acteurs, étatiques comme privés.
Les bases spatiales, points de départ des fusées, constituent des infrastructures clés révélant le niveau technologique, économique et géopolitique des Etats. Leur répartition dans le monde met en évidence des rapports de force et des inégalités d’accès à l’espace.
Ce module a pour objectif de comprendre comment la localisation de ces bases reflète les déséquilibres entre pays et d’analyser les impacts environnementaux de l’activité spatiale.
Remarques / Pistes d’amélioration
1/ En fonction des objectifs de l’enseignant et du niveau des élèves, la séquence peut se concentrer soit sur l’influence de l’environnement (atouts/contraintes), soit sur l’influence sur l’environnement, autrement dit une grille AFOM partielle afin d’alléger le dossier documentaire. Pour limiter encore la charge, la comparaison peut porter uniquement sur deux bases spatiales. Dans tous les cas, si le dossier est volumineux, il est conseillé de travailler par groupes, puis de mettre en commun les résultats pour élaborer une synthèse.
2/ Si aucune phase d’accroche n’est prévue, on peut remplacer cette étape par un exercice cartographique intégré au début de la consigne 1. Par exemple : demander aux élèves de localiser et nommer sur un planisphère les principales bases spatiales (comme dans le doc. 4), indiquer le pays ou l’organisation responsable et, éventuellement, préciser le nombre de lancements effectués sur une période donnée pour chaque pays concerné.
Pour accéder à la séquence, connectez-vous à votre espace membre.
Public concerné : 6GT-TT.
Durée de la séquence : 4 ou 5 X 50’.
Contextualisation
Dans un contexte de réchauffement climatique global, les villes sont confrontées à des défis environnementaux, sociaux et sanitaires de plus en plus pressants. Parmi eux, le phénomène des îlots de chaleur urbains (ICU) constitue un enjeu majeur. A l’échelle mondiale comme à celle de Bruxelles, les ICU aggravent les effets des vagues de chaleur, ce phénomène exacerbe également les inégalités socio-spatiales, certains quartiers étant davantage exposés.
Dans cette séquence, l’objectif est double : développer une compréhension du phénomène d’ICU et stimuler la capacité des élèves à proposer des aménagements réalistes pour atténuer les effets. Ainsi, cette séquence place les élèves dans la peau d’observateurs / décideurs face à l’un des grands défis du 21è siècle pour les villes : s’adapter et protéger la qualité de vie dans un climat en mutation.
Remarques / Pistes d’amélioration
1/ L’introduction a pour objectif de faire comprendre le phénomène d’îlot de chaleur urbain qui intensifie la chaleur ressentie en ville lors des vagues de chaleur. Elle met ce phénomène en perspective avec le réchauffement climatique, la consommation énergétique des milieux urbains et les choix d’aménagement du territoire.
2/ La séquence prend Bruxelles comme terrain d’étude en raison de la diversité et de la richesse des observations disponibles. L’enseignant peut toutefois l’adapter à la ville de son établissement. Les élèves sont également invités à analyser leur propre environnement de vie et à localiser éventuellement, sur carte, les principaux îlots de chaleur et de fraîcheur.
3/ En fonction des prérequis des élèves et du jugement de l’enseignant, le dossier documentaire peut être allégé. S’il est conservé dans sa version complète, le travail en groupes est recommandé, notamment pour la partie consacrée aux pistes de solutions. Cette activité s’y prête particulièrement, le dossier s’appuyant principalement sur des documents graphiques plutôt que sur de longs textes.
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L’équipe du Festival est heureuse de vous donner un avant-goût des rencontres qui vous seront proposées du 3 au 5 octobre prochain.
Il s’agit d’un premier aperçu des grandes lignes de cette édition, de ses thématiques, de ses conférences et tables rondes et de ses personnalités invités.
Présidente du FIG 2025 : Valérie Masson-Delmotte, climatologue de renommée internationale Président du Salon du Livre 2025 : Eka Kurniawan, écrivain indonésien traduit dans plus de trente langues Prix Vautrin-Lud 2025 : Anssi Paasi, géographe finlandais
Parmi les invités : Michel Bussi, écrivain et géographe, Fariba Adelkhah, anthropologue franco-iranienne, Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Pierre Haski, journaliste, président de Reporters sans frontières, Frédéric Encel, géopolitologue, Raphaëlle Bacqué, journaliste et autrice, Yaryna Chornohuz, poétesse et infirmière militaire ukrainienne, Matthieu Ricard, moine bouddhiste et photographe, Anna Colin Lebedev, politiste spécialiste des sociétés post-soviétiques, Jean Pisani-Ferry, économiste, Ivan Jablonka, historien et écrivain, Asma Mhalla, politologue, spécialiste de la géopolitique de la tech, Delphine Papin, géographe, rédactrice en chef au Monde, In Koli Jean Bofane, écrivain congolais, Laurence Nardon, spécialiste des Amériques à l’IFRI…
Le FIG c’est aussi et toujours des rencontres, des projections de films et de documentaires, des concerts et spectacles, un Salon du Livre, des dédicaces, un FIG Junior, des expositions, une Place de la Gastronomie, des ateliers, un Espace Géo-Numérique, des rencontres scolaires…
Le programme complet, avec l’ensemble des rendez-vous et les horaires détaillés, sera disponible début septembre.
Restez connecté cet été pour encore plus d’infos et au plaisir de vous retrouver à Saint-Dié-des-Vosges !
J-Reading, Bernadette Mérenne-Schoumaker – 14 juin 2025
L’objectif de cet article est de présenter et d’analyser une expérience menée en Belgique francophone dans le cadre de la formation continue des enseignants des quatre dernières années de l’enseignement secondaire. Profitant d’une réforme en cours depuis 2018, nous avons d’abord tenté de structurer les savoirs proposés par le nouveau référentiel autour de grands défis et enjeux pour un avenir plus durable
Séquence réalisée par Loïc Gischer (CS Saint-Benoît Habay)
Cette séquence a été donnée à la fin de l’année scolaire 2024-2025. Elle constituait la fin du parcours d’apprentissage où les 2 thématiques de 4e ont pu être associées : l’accès à l’eau et à la nourriture.
En effet, l’aménagement de bassines pour irriguer les cultures de maïs engendre des enjeux sur l’accès à l’eau et à la nourriture : à qui l’eau doit-elle être privilégiée ?
L’amont du bassin versant pour irriguer les monocultures et répondre à la demande alimentaire actuelle ?
L’aval du bassin versant pour lutter contre l’asséchement des sols de la polyculture et faire face aux changements climatiques ?
Outre les 2 thématiques de 4e année, cette séquence a également réactivé des apprentissages d’années antérieures :
S2 : la comparaison entre les occupations du sol de l’openfield et du bocage
S3 : les changements climatiques
Dans cette publication (en étant connecté.e), vous trouverez :
Une copie du cours d’élèves
Le projet GEarth d’une élève
La 2e version du questionnaire de l’enseignant à partir de la 1ère expérience
Les documents
Le fond de carte du marais Poitevin pour les productions cartographiques
Séquence imaginée par Dorian Claeys sous la direction d'Anne Dubreucq (ULB)
Cette séquence a été conçue pour des élèves de 6e année. L'objectif est de mettre en évidence le rôle des politiques d'aménagement du territoire sur l'occupation des sols
A partir des liens ci-dessous (en étant connecté.e), vous trouverez:
La séquence corrigée
La séquence pour les élèves
Les documents
Chers utilisateurs & abonnés,
Notre revue de presse, précieux outil pour l’élaboration de séquences permettant l’observation de nombreuses infographies et l’évolution des différents sujets, a récemment atteint le cap des
15.000 références
de janvier 2018 à aujourd’hui
soit l’équivalent de 2.000 articles par an
sur des sujets divers et variés tous liés au référentiel de géographie de la FWB.
Nous vous invitons à la (re)découvrir et à l’exploiter à votre guise !
Séquence réalisée par V. Dedonder à destination des élèves de 6e
Objectifs d’apprentissage :
✔ travailler un exemple de fonction d'un territoire et des facteurs de localisations ;
✔ illustrer, pour différentes échelles, des liens entre foyers de population et les principales
infrastructures de communication ;
✔ exemplifier le concept d'aménagement du territoire ;
✔ mettre en oeuvre la démarche géographique.
Descriptif :
A partir de l'observation de la localisation des restaurants McDonalds dans le milieu proche, à
l'échelle belge et à l'échelle internationale, attiser la curiosité des élèves sur des logiques spatiales :
identifier les facteurs de localisation, établir des liens pour expliquer l'aménagement de ces
enseignes et éclairer des enjeux sociétaux associés à l'aménagement du territoire.
Veuillez vous connecter pour accéder à la séquence
Un exemple d’agriculture en milieu industriel, portuaire et urbain : Rotterdam (Pays-Bas)
Séquence réalisée par M. Vanwildemeersch
La séquence avait été préparée pour une excursion de 2 jours aux Pays-Bas en 2020. Cette excursion n’a pas eu lieu à cause de la pandémie et n’a pas été reprogrammée car d’autres destinations ont été choisies.
Public concerné : 4ème
Objectifs d’apprentissage :
Mettre en œuvre la démarche géographique pour répondre à des questions relatives aux ressources.
Tâches :
Annoter une représentation de l’espace ou réaliser une carte schématique ou un croquis cartographique en vue de décrire la répartition spatiale d’une ressource en eau ou en nourriture, d’un aménagement en vue de favoriser l’accès à une ressource ou d’une occupation du sol.
Rédiger quelques phrases afin de décrire la répartition spatiale d’une ressource en eau ou en nourriture, d’un aménagement en vue de favoriser l’accès à une ressource ou d’une occupation du sol.
Comparer en quelques phrases des répartitions spatiales en vue d’expliquer la répartition spatiale d’une ressource en eau ou en nourriture.
Organiser dans un tableau des atouts ou des contraintes de l’environnement vis-à-vis d’un aménagement ou vis-à-vis d’une occupation d’un espace (ou rédiger quelques phrases pour mettre en évidence ces atouts et contraintes).
Savoirs :
L’élève connait le zonage climatique et bioclimatique.
L’élève connait des exemples pour les illustrer le concept d’atouts et contraintes spatiales et il connait des exemples pour illustrer des liens entre des composantes naturelles et les modèles spatiaux.
Savoir-faire :
Manipuler des outils numériques de représentation de l’espace : atlas, SIG, globe virtuel, géoportail…
Construire une représentation cartographique.
Evaluation possible : l’agriculture sous serres en Andalousie (milieu méditerranéen)
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