Actu Environnement – 23 octobre 2024
Une plateforme dynamique offrant des données spatiales de haute qualité sur les écosystèmes du monde entier. Tel est l’objet de l’atlas mondial des écosystèmes dévoilé à l’occasion de la 16e Conférence des Parties (COP 16) à la Convention sur la diversité biologique, qui se tient à Cali (Colombie) du 21 octobre au 1er novembre
Le Groupe sur l’observation de la Terre (GEO), organisme intergouvernemental collaboratif, a annoncé le lancement de la phase de validation de cette cartographie. Celle-ci a pour ambition de combler les lacunes constatées dans les données actuelles sur les écosystèmes en combinant « des cartes existantes de haute qualité avec de nouvelles créées à l’aide de la technologie d’observation de la Terre, de l’intelligence artificielle, de données de terrain et de l’expertise locale », explique, dans un communiqué, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique
« Les écosystèmes sont le support vital de notre planète, mais leur compréhension a été entravée non seulement par le manque de données, mais aussi par la complexité du panel des parties prenantes, beaucoup pensant qu’un accord sur un outil commun était impossible », explique Yana Gevorgyan, du secrétariat du GEO, qui se félicite de cette évolution
L’adoption de l’atlas doit permettre d’améliorer la prise de décision par les décideurs politiques, les institutions financières, les entreprises privées et les communautés locales en vue de préserver la biodiversité. « La surveillance des écosystèmes jouera un rôle déterminant dans la mise en œuvre du Cadre mondial Kunming-Montréal pour la biodiversité », souligne à cet égard Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique